Alors que la Russie a réalisé des progrès significatifs vers Ocheretyne, elle avance plus difficilement sur le reste du front.
Un cycle offensif arrivant à échéance sur Pokrovsk
Notons d’abord que nous arrivons à la fin d’un cycle offensif qui a marqué la seconde quinzaine de mars et le début du mois d’avril. Ce cycle offensif s’est surtout concentré sur Pokrovsk avec un rythme bien supérieur à la moyenne (44 attaques /j) sur ladite période.
Si l’on s’intéresse aux gains russes dans la zone : ils sont très faibles voire inexistants depuis le début du mois d’avril. Seule une petite percée à eu lieu au nord-est (Myroliubivka) tandis que l’ensemble de la ligne est restée stable avec des combats intenses vers Lysivka et Kotlyne.
Pokrovsk, front le plus actif
Pour rappel, Pokrovsk est de loin le front qui concentre le plus les efforts offensifs de la Russie (cf graphique). L’écrasante majorité des progrès russes a en réalité eu lieu à Ocheretyne, à mi-chemin entre Pokrovsk et Toretsk.
Là-bas les Russes ont réussi à capturer le village de Kalynove tout en progressant depuis le nord d’Oleskandropyl (à l’est) pour finalement réussir à également s’emparer de Sukha Balka. Au total, l’Ukraine a perdu 60 km2 et la Russie en a gagné 45.
Toretsk et Soumy
Du côté de Toretsk, la Russie a largement repris pied dans le centre-ville tandis qu’elle s’appuie sur son contrôle des mines au sud de ce dernier pour déstabiliser les Ukrainiens à Zabalka. Le contrôle de la ville est toujours activement disputé.
Autre front très actif : celui de Soumy / Koursk. Si les Ukrainiens ont beaucoup souffert lors du mois de mars, le début du mois d’avril marque une stabilisation de la ligne. La Russie ne parvient pas à s’enfoncer vers le sud ni à complètement évacuer les Ukrainiens de son territoire.
La stabilité règne en maître
C’est également la stabilité qui règne du côté de Kostynatynopil’, au sud de Pokrovsk où malgré quelques progrès autour de quelques villages déjà conquis, la Russie ne parvient pas à enfoncer les défenses ukrainiennes pour saisir d’autres villages.
D’autres front ont également peu bougé : c’est le cas pour Siversk, Tchassiv Yar ou encore Koupiansk. Au nord de cette dernière ville, l’Ukraine a même réussi à reconquérir du terrain.
L’impasse de Belgorod et l’avancée au nord de Lyman
L’incursion ukrainienne à l’extrême ouest de l’oblast de Belgorod (en Russie donc) n’a pas non plus produit de résultats significatifs depuis que la Russie a réussi à de nouveau contester les villages de Popvka et Demidovka.
À l’inverse, au nord de Lyman, la Russie, après avoir lancé de nombreux assauts mécanisés dans des champs peu obstrués, a réussi à entrer dans le village de Nove. (L’unité ukrainienne blindée dans les positions russes et un bug d’affichage)
En résumé, les efforts russes du mois de mars n’ont produit des effets qu’au nord d’Ocheretyne tandis que Pokrovsk reste solidement défendue par l’Ukraine. Il faut néanmoins se préparer à d’autres mouvements offensifs au mois de mars.
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