Suite à la tendance massivement suivie de transformer ses photos en illustration via l’IA, ChatGPT montre des signes de faiblesse et crée la controverse.
La génération d’images dans le style du studio Ghibli soulève nécessairement la question des droits d’auteurs : un style ne pas être protégé par la propriété intellectuelle car il n’est pas considéré comme une œuvre.
Par contre, les images sur lesquelles ChatGPT a été entraîné, elles, issues des films du studio Ghibli, le sont. Sans accord de la part du studio d’animation, il y a un risque juridique pour OpenAI.
Outre les questions de propriété intellectuelle, il y a aussi l’opposition constante et claire du créateur, Hayao Miyazaki, à tout usage de l’intelligence artificielle. Celui-ci l’a même qualifié « d’insulte à la vie elle-même ».
Bien qu’il ne s’agît à l’époque que d’une version bien moins évoluée de l’IA, la position reste très tranchée. Malgré la question évidente de la propriété intellectuelle, des acteurs étatiques ont également repris la tendance.
Peut-être avez-vous remarqué les récentes lenteurs et difficultés de ChatGPT. Celles-ci sont notamment liées à l’utilisation massive de cette IA pour la génération d’images dans le style Ghibli.
Comme l’a tweeté le CEO d’OpenAI Sam Altman “Vous devriez vous attendre à des retards dans les nouvelles releases, à des bugs, et à un service parfois lent. On fait face à des défis de capacité” Cela signifie littéralement que les processeurs de ChatGPT commencent à ne plus suffire face à la demande.
Si ChatGPT rencontre ses premières limites matérielles, cela risque d’être annonciateur pour la suite. OpenAI va devoir investir dans des processeurs, qui sont encore produits par une minorité d’acteurs.
Plus largement, il devient important pour les sociétés de la tech et de l’IA de pouvoir s’approvisionner, et de contrôler la supply chain pour se développer, mais aussi d’avoir les ressources énergétiques pour l’IA. Celle-ci pourrait, à terme, devenir un enjeu de souveraineté.
« Pourquoi les images de ChatGPT imitant le Studio Ghibli font polémique », le Monde, Michaël Szadkowski et Olivier Clairouin, le 31 mars 2025
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