Trump relance la guerre commerciale avec la Chine via 34 % de droits de douane, déclenchant une réaction en chaîne mondiale.
Washington impose 34 % de droits supplémentaires sur les produits chinois, en plus des 20 % déjà appliqués. Trump justifie cette mesure par le besoin de réindustrialiser l’Amérique, bien qu’elle menace la stabilité mondiale.
La Chine riposte immédiatement en taxant à hauteur équivalente les importations américaines. Elle suspend certaines importations agricoles et lance des enquêtes contre des firmes américaines. Pékin, bien que prudent, entre dans une confrontation directe.
Pékin utilise toute sa puissance industrielle pour faire face. Elle détient 70 % de la production mondiale de terres rares et domine des secteurs-clés comme l’électronique, les batteries, les panneaux solaires ou les voitures électriques.
Malgré sa fragilité économique actuelle (chute de l'immobilier, faibles marges), la Chine peut s’appuyer sur son expérience industrielle, des infrastructures logistiques modernes et une politique d’innovation soutenue par l'État pour maintenir ses exportations.
L’économie mondiale subit déjà les effets de cette guerre : Wall Street, le CAC 40 et le prix du pétrole chutent fortement. L’inflation repart, et la croissance ralentit, poussant les économies vers la stagflation ou la récession.
Les consommateurs américains paieront le prix fort : jusqu’à 3 800 dollars de perte de pouvoir d’achat. Les ménages modestes sont les plus touchés, car les taxes sont répercutées dans les prix. Une taxe déguisée, régressive et antisociale.
Face à la Chine, l’Union européenne reste prudente. Les droits de douane y sont faibles : 10 % sur les voitures chinoises, contre 27,5 % aux États-Unis. Pourtant, les secteurs européens sont sous pression : sidérurgie, chimie, pharmaceutique, textile...
Le déficit commercial de l’UE avec la Chine atteint 291 milliards d’euros. Malgré des promesses de réindustrialisation, peu de mesures concrètes émergent. Des enquêtes pour pratiques anticoncurrentielles ont été ouvertes, mais les effets tardent.
Les économies émergentes accusent la Chine de dumping : 117 enquêtes commerciales ont été lancées en 2024 par des pays du Sud. Pourtant, la Chine finance massivement leurs infrastructures via des partenariats stratégiques.
C’est un jeu d’équilibre : Pékin soutient ces pays tout en inondant leurs marchés. Le Pakistan, par exemple, reçoit des aides chinoises mais subit aussi une concurrence féroce dans l'industrie du papier et de la chimie. Un partenariat ambivalent.
Depuis 2004, la Chine a triplé sa part dans la production industrielle mondiale. En 2023, elle dépasse 29 %, devant l’UE et les États-Unis. Ses géants industriels comme BYD ou CATL produisent à coûts imbattables grâce aux subventions et à la robotisation.
Elle reste l’atelier du monde pour des produits stratégiques : batteries, fibres optiques, véhicules, médicaments. Même si des pays comme le Vietnam ou l’Inde montent en puissance, la Chine reste incontournable dans de nombreuses filières clés.
« Droits de douane : la machine à exporter chinoise sous le choc des annonces de Donald Trump », Le Monde, Harold Thibault, 3 avril 2025.
« Comment la Chine lamine l'industrie européenne », Le Monde, Harold Thibault, 4 avril 2024.
« La Chine riposte et impose 34 % de droits de douane sur les produits américains », Le Monde, Harold Thibault, 4 avril 2025.
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