Le coltan et le cobalt, des minerais rares et prisés, sont utilisés pour élaborer des batteries électroniques. Sans eux, impossible de fabriquer cet outil indispensable qu’est devenu le smartphone, qui nous accompagne aujourd’hui du réveil au coucher. Or, depuis un quart de siècle au Kivu, une région de l’est de la RDC riche en ces minerais rares, un conflit endémique a lui accompagné plusieurs millions de personnes vers la tombe. Passif génocidaire, pressions migratoires, plaies de la période coloniale non cicatrisées, appétits pour les terres de la région; l’interconnexion des causes de la guerre au Congo ne fait aucun doute. Son statut de conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale, également. Pourtant, en France, son traitement médiatique est tout au mieux lapidaire. Pourquoi un tel désintérêt ? Analyse.
28 janvier. L’aube se lève sur Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Dans les rues désertes, des munitions, déchets carbonisés et autres débris jonchent le sol. Le dénouement des six jours de conflit qui viennent de s’écouler est sans appel: l’armée congolaise a déserté la ville, la laissant aux mains des miliciens du Mouvement du 23 mars (M23).
Groupe armé issu d’une dissidence de l’armée, le M23 naît en 2012 d’une rébellion tutsie dénonçant des décennies de persécutions contre les leurs. Plusieurs rapports de l’ONU attestent de la situation précaire de cette minorité, dans un pays où les tensions ethniques n’ont eu de cesse de se renforcer depuis le génocide rwandais de 1994. Soutenue par le gouvernement tutsi du Rwanda, la milice s’est rendue coupable d’innombrables exactions au Kivu, exploitant les réserves naturelles des sols, et assumant sa volonté de conquête totale des terres et du pouvoir. Le M23 fait également partie de l’Alliance Fleuve Congo (ACF), dirigée par Corneille Nangaa, un rival politique de poids pour Félix Tshisekedi, le président congolais en exercice. Fin 2023, Nangaa s’accorde avec le M23 et plusieurs autres groupes armés pour faire naître l’alliance, avec pour but le renversement du pouvoir central du pays. Solennellement, il affirme que « l’objectif n'est ni Goma ni Bukavu mais Kinshasa, la source de tous les problèmes ».
L’évènement n’est pas inédit: le M23 avait déjà pris Goma lors de la mutinerie originelle de 2012. Défaite par la force armée onusienne, la milice est dissoute un an plus tard. En 2021, sa résurgence fait entrer le pays dans un nouveau cycle d’instabilité. Douze ans après 2012, le M23 administre donc de nouveau Goma et son million d'habitants. Ses hommes prennent Bukavu, capitale du Sud-Kivu, le 15 février 2025. À la mi-mars, des négociations sur le sol angolais ont lieu avec les autorités congolaises pour convenir d’un cessez-le-feu. Début avril, les discussions se poursuivent sans qu’un accord n’ait été trouvé. Nul ne sait aujourd’hui si la milice poursuivra son avancée territoriale. Celle-ci pourrait être stoppée par une éventuelle aide américaine dans les mois à venir: le président Tshisekedi s’est récemment rapproché de Donald Trump, autour d’un éventuel deal de minerais contre protection.
Ce qui s’apparente à une guerre civile bipartite n’en est pas une: bien que le M23 soit la plus puissante et organisée, plus de cent milices sont actives au Kivu à l’heure actuelle, depuis 2003 et la fin de la deuxième guerre du Congo. Cela pose question: comment un pays empêtré dans une situation aussi atomisée et humainement déplorable peut-il susciter si peu d’engouement médiatique ? Pour investiguer le faible traitement des conflits congolais, un détour par le passé s’impose.
En 1885, le roi des Belges Léopold II acquiert le territoire sur lequel se trouve l’actuelle République démocratique du Congo, avant que celui-ci ne devienne une colonie belge en 1908. Entre 1920 et 1962, ceux-ci administrent également le voisin rwandais. Les colons gèlent les distinctions sociales entre hutus, tutsis et twas en exigeant leur mention sur les passeports. Ce qui était auparavant catégorisation sociale fluide devient alors une appartenance ethnique immuable, et, tandis que les tutsis accèdent aux sphères de pouvoir, le ressentiment hutu grandit jusqu’à l’implosion. Après le génocide de 1994, un million et demi de Rwandais - majoritairement des hutus en fuite face à l’avancée du Front patriotique Rwandais - trouvent refuge à l’Est du Congo. L'héritage des tensions ethniques voisines s'enracine au Kivu congolais.
En 1965, avec l’aide de Washington, Mobutu Sese Seko établit une domination sans partage sur le Congo - renommé Zaïre - qui durera plus de trente ans. Deux guerres successives secouent ensuite le pays. La première éclate en 1996, et voit une coalition d’ennemis politiques de Mobutu soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, renverser ce dernier en s’emparant en quelques mois du pays entier. Le joug du dictateur prend ainsi fin. Au fur et à mesure que les rebelles s’emparent des principales villes au Kivu, dont Goma puis Bukavu plus au sud (voir carte), les réfugiés rwandais hutus sont massacrés méthodiquement.
Laurent-Désiré Kabila, leader de l’AFDL, est installé au pouvoir à l’issue de la première guerre. Accusé très rapidement d’être une « marionnette de Kigali », celui-ci se retourne contre le Rwanda, qui l’avait pourtant installé sur le trône, et demande aux mercenaires rwandais de quitter le pays. Après une très brève accalmie en 1997, la mécanique guerrière s’enclenche de nouveau. Les milices tutsies au Congo, soutenues par le Rwanda, affrontent les troupes de Kabila, soutenues par une coalition régionale. Le chaos règne.
En 2001, après une médiation américaine, les différentes parties s’accordent sur un plan de paix. Les combats cessent en 2003, et le bilan est accablant: presque 4 millions de morts au Kivu depuis le commencement de la première guerre, selon l’International Rescue Committee. Dans un climat électrique est nommé un gouvernement de transition mené par Joseph Kabila, fils de l’ex-président défunt. Kabila fils restera au pouvoir jusqu’en 2018. Félix Tshisekedi lui succède ensuite, lors de la première alternance politique pacifique depuis l’indépendance.
Les deux guerres laissent la population congolaise exsangue, meurtrie par les secousses d’une violente spirale guerrière ayant notamment généralisé le viol comme arme de guerre, devenu partie intégrante de la stratégie militaire. Le taux d’infection au VIH atteint alors plus de 20% au Kivu. En 2007, John Holmes, représentant américain à l’ONU, affirme que « la violence sexuelle au Congo est la pire qui soit dans le monde entier ». L’existence d’enfants-soldats, parfois kidnappés ou enrôlés de force par les milices rebelles, est également à déplorer dans le registre des atteintes graves aux droits humains.
Si l’accord de paix contribue effectivement à pacifier une partie du pays, ce n’est pas le cas au Kivu. Après le génocide de 1994, des réfugiés hutus génocidaires ont formé des milices hostiles au gouvernement rwandais de l’autre côté de la frontière, et celles-ci subsistent à la fin de la Seconde guerre du Congo. Le plus important de ces groupes hutus, les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) s’est rendu coupable d’exactions et de massacres sur des tutsis au Kivu. Les FDLR ont un autre but affirmé, prendre le pouvoir par la révolution au Rwanda.
Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), disant vouloir défendre la communauté tutsie au Kivu, fait sécession avec l’armée congolaise et l’attaque en 2006, l’accusant d'être passive face aux massacres de tutsis. Le CNDP est dissous en 2009. Ce qui est important à saisir ici est qu’il existe un lien de filiation unissant le CNDP et le M23: ce sont en partie les mêmes généraux, un temps à la tête du CNDP, qui ont créé le M23 en 2012. Et ils partagent leur identité tutsie avec les gouvernements rwandais successifs. M23 et politiciens rwandais ont donc un but conjoint: éradiquer la menace que constitue les FDLR, coûte que coûte et en dépit des droits humains. Aujourd’hui, l’engagement militaire du gouvernement rwandais aux côtés du M23 est criant. Un rapport de l'ONU publié en juin 2024, estime à 4 000 le nombre de soldats rwandais sur le sol congolais.
Depuis 1996, la mise à l'agenda médiatique du conflit a connu quelques hauts, mais surtout des bas. À l’inverse du conflit au Biafra ou du génocide rwandais, il n’est jamais parvenu au sommet de l’actualité internationale. La réponse serait-elle à chercher du côté de la loi de proximité ? En jargon médiatique, cette loi observe que plus un événement se situe loin d’un public, moins celui-ci a de chances de manifester de l’intérêt pour celui-ci. Mais comment expliquer, dès lors, que le génocide rwandais, ayant pris place à quelques dizaines de kilomètres de la frontière congolaise, ait bénéficié d’une bien plus large couverture médiatique ?
L’historien François Robinet fait remarquer que l’intérêt des médias français pour le Congo a graduellement baissé: la première guerre de 1996 a fait l’objet de plus de “unes”, de temps d’antenne et d’articles de presse que la seconde. En profitant de regards déjà tournés vers les Grands Lacs, les médias ont proposé un cadrage évocateur pour un public profane: celui de la focalisation sur la crise humanitaire, en profitant d’une communication onusienne et humanitaire importante. Le risque d’un nouveau génocide dans une région meurtrie par le précédent rwandais a contribué à maintenir l’attention du public. Pourtant, la seconde guerre du Congo, plus longue, plus meurtrière, et bien moins couverte dans les médias français, présentait également ce risque. Mais entre 1996 et 1998, un sentiment s’installe dans les esprits, celui d’une récurrence des crises dans la région. Paul Lorgerie, journaliste à Libération et présent sur place, va dans ce sens: « C’est l’Afrique, c’est loin. Les conflits y sont réguliers. Je pense qu’il y a une certaine lassitude des médias. Et c’est ce que vraiment les Congolais critiquent: le “deux poids deux mesures”. »
Un sentiment qui se double d’un constat: les conflits au Congo, qui durent depuis plus d’un quart de siècle, sont bien difficiles à comprendre. Les camps ne sont pas clairement identifiables et les revirements sont nombreux. Autant de facteurs qui rendent la situation difficile à vulgariser dans les médias, alimentant un certain découragement face au casse-tête congolais. Pour Van Reybrouck, « [La guerre au Congo] a disparu de l’actualité mondiale car passait pour inexplicable et confuse. Pour couvrir les guerres, le journalisme a recours à un cadre de référence morale. Dans cette guerre du Congo, il n’y a pas un camp de gentils. » C’est tout le contraire du génocide rwandais, qui a été traité suivant un cadrage moral simplifié: les Hutus, génocidaires au pouvoir, contre les Tutsi, victimes de ce génocide.
Signe de cette confusion entre “méchants” et “gentils”: au Kivu, l’armée se montre parfois tout aussi prompte à bafouer les droits humains que les hommes du M23, en commettant des viols et autres exactions sur femmes et hommes de leur propre population, qu’ils clament pourtant vouloir protéger. Cette faible lisibilité morale nuit à la médiatisation du conflit, d’autant plus que les informations ne font pas toujours leur chemin jusqu’aux journalistes. Les images sont rares, et pour cause, les hommes en armes confisquent et détruisent régulièrement les téléphones des témoins d’affrontements, et les conditions d’exercice des journalistes sont précaires, voire dangereuses. En 2021, 110 exactions, avec parmi elles de nombreuses arrestations et détentions arbitraires, ont été recensées par Journaliste en danger (JED), partenaire de Reporters sans frontières en RDC.
François Robinet note également qu’en France, les conflits ont plus de chances d’être portés à l’agenda médiatique si l’État a quelque chose à gagner ou à perdre à leur issue. Il met en avant un « prisme national » de lecture des conflits africains dans nos médias, focalisé sur les interventions diplomatiques ou militaires de la France. Récemment, les relations Paris-Kinshasa n’ont pas toujours été au beau fixe, le premier se défendant de l’accusation du second d’appuyer le régime de Paul Kagame. Hormis ses relations diplomatiques avec la RDC et le Rwanda, la France joue finalement bien peu de choses dans cette guerre.
Depuis début 2025, l’avancée rapide du M23, constituant une évolution brutale du rapport de force, refait émerger le sujet. Cependant, celui-ci demeure encore éloigné des grands JT de 20h. Le traitement qui lui est réservé reste souvent superficiel, axé sur les intérêts économiques des minerais et de la violence en résultant, oubliant que les “guerres de ressources” cachent toujours des enjeux sous-jacents. Et si le géographe Roland Pourtier parle dès 1996 d’une « malédiction des matières premières » au Congo, se focaliser uniquement sur la prédation minière dans la région pour expliquer la violence guerrière procède ici d’une simplification abusive, souvent rencontrée dans le traitement médiatique du conflit. Résultat ? Celui-ci perd ainsi son caractère politique. Et un affrontement d’enrichissement entre milices autour de mines de cobalt, présenté comme tel, ne suscite pas l’envie d’en savoir plus.
En 2019, l’INSEE recensait un peu moins de 70 000 expatriés congolais sur le sol français, soit au moins deux fois plus que dans n’importe quel autre pays européen. Cette importante diaspora congolaise en France se mobilise pour alerter sur le désastre en cours au Kivu, tentant d’édifier un problème public. Contribution sociologique de référence en la matière, le triptyque naming-blaming-claiming s’applique. Première étape: diffuser l’information et faire connaître le problème, celui des massacres au Kivu. Sur les réseaux sociaux ont par exemple fleuri des comptes dédiés à la sensibilisation au conflit. Sur Instagram, Focus Congo ou Voices of Congo rassemblent des centaines de milliers d’abonnés, et relaient quotidiennement informations, rassemblements, conférences et autres actualités sur le sujet. Dans le sillage des visuels “All eyes on Palestine”, “All eyes on Congo” a ainsi récemment gagné en visibilité.
« Des millions de morts au Nord Kivu, personne en parle » alerte le rappeur Gradur dans un morceau intitulé FREE CONGO, en compagnie d’autres rappeurs issus de la diaspora. C’est également dans le monde de la culture que se joue la construction de la cause. Le 1er février, près de 1800 manifestants se sont réunis place de la Bastille à Paris pour protester contre l’ambivalence du gouvernement français, jugé trop tendre avec Kagame. Le problème, ainsi imputé au Rwanda, mène à la troisième étape, celle de la revendication. La plus prégnante est sans doute celle d’un soutien international plus fort et de sanctions exemplaires à l’égard du Rwanda. Le 17 mars, la mobilisation internationale obtient une avancée: des sanctions contre Kigali sont prises à l’échelle de l’UE, comprenant notamment le gel des avoirs rwandais. En conséquence, le gouvernement de Kagame rompt immédiatement ses liens diplomatiques avec la Belgique, qui avait préalablement pesé dans l’adoption des sanctions.
Si la dénonciation du rôle néfaste du Rwanda au Kivu est unanime chez les entrepreneurs de cause, un autre message, souvent plus discret, revient régulièrement, celui d’une culpabilité partagée de longue date par la sphère politique à Kinshasa dans le marasme guerrier. Youssoupha, dans FREE CONGO, s’en fait l’interprète: « Ceux qui dirigent le Congo n’aiment ni le Congo ni les congolais ». Félix Tshisekedi, en difficulté, est qualifié de « roi nu » dans Le Soir. Une grande partie de sa population lui reproche l’échec du renforcement de l’armée régulière, d’être le visage actuel d’un système corrompu ayant perduré au gré des guerres, et sa dérive despotique symbolisée par son projet de réforme constitutionnelle rendant possible un troisième mandat présidentiel. Des critiques auxquelles s’associe… Joseph Kabila. L’ex-despote, dont la fortune est estimée à 15 milliards de dollars par Forbes, dépeint l’actuel président en « maître absolu du pays ». Kabila, désormais sénateur à vie, avait pourtant tenté en vain de se maintenir au pouvoir en 2016 après ses deux mandats présidentiels. Son come-back dans l’arène des hautes sphères de pouvoir ne saurait tarder: après avoir dénoncé le « régime tyrannique » de Tshisekedi, il a promis de revenir sur sa terre natale, après un an d’exil.
Dans une guerre où la conciliation ressemble toujours autant à un horizon inatteignable, les Congolais assistent à l’incapacité perpétuelle de leurs dirigeants successifs à améliorer la situation. Ni Kabila père, ni Kabila fils, ni Félix Tshisekedi jusqu’à présent, n’ont apporté de résultats. Et d’autre part, la diaspora congolaise en France s’attache à porter le sujet à l’agenda médiatique, non sans difficultés, et à imposer son cadrage. Signe que la prise de conscience n’est cependant pas complète, le PSG a officialisé le renouvellement de son partenariat avec “Visit Rwanda”, instrument phare du soft power de Kigali. Malgré une pétition à presque 80 000 signatures, le maillot d’entraînement du PSG arborera donc toujours fièrement le logo tant controversé, et ce jusqu’en 2028.
"L’Unicef s’alarme de l’augmentation des viols d’enfants dans l’Est de la République démocratique du Congo", Le Monde, 14 février 2025.
→ Met en lumière la crise humanitaire et l’ampleur des violences sexuelles dans l’Est de la RDC.
"L’armée rwandaise prête à envahir la RDC", Courrier International, février 2025.
→ Analyse des tensions militaires entre le Rwanda et la RDC, élément clé du conflit actuel.
"Pourquoi les médias ne parlent pas de la guerre au Congo (RDC) ?", Radio France, 2025.
→ Met en évidence la sous-médiatisation du conflit congolais dans l’espace public occidental.
"6 millions de morts au Congo", France Inter, 2025.
→ Chiffres et contexte du conflit, soulignant son caractère meurtrier et prolongé.
"Est de la RDC : Washington sanctionne des responsables rwandais et congolais du M23", RFI, 20 février 2025.
→ Expose l'implication internationale et les sanctions diplomatiques liées au conflit.
"De nouvelles preuves sur des massacres dans l’ex-Zaïre", Le Monde, 10 octobre 1997.
→ Données sur les massacres de Hutus en 1997, élément clé des dynamiques du conflit.
"RDC : pourquoi les manifestants visent les ambassades", L'Humanité, 2025.
→ Analyse des revendications des manifestants et de leur vision des responsabilités internationales.
"Rapport de situation Nord-Kivu décembre 2024 – 10 janvier 2025"
→ Données récentes sur la situation humanitaire et sécuritaire au Nord-Kivu.
"Sur la fuite des Rwandais au Zaïre après le génocide" (document ONU, 1999).
→ Contexte historique essentiel pour comprendre les migrations forcées post-génocide.
Pourtier, R. (2024). "Les enjeux miniers de la guerre au Kivu". Dans Giblin, B. (dir.), Les grands conflits contemporains : Approche géopolitique, Armand Colin, p. 122-137.
→ Analyse du rôle des ressources minières comme moteur du conflit au Kivu.
Stearns, J., traduction Botiveau, R. (2013). "Repenser la crise au Kivu : mobilisation armée et logique du gouvernement de transition". Politique Africaine, N° 129(1), p. 23-48.
→ Approche théorique sur la complexité de la gouvernance et des groupes armés au Kivu.
Englebert, P. & Tull, D. (2013). "Contestation, négociation et résistance : L'État congolais au quotidien". Politique Africaine, N° 129(1), p. 5-22.
→ Analyse du fonctionnement de l’État congolais et de ses fragilités.
Neveu, É. (2017). "L’analyse des problèmes publics : un champ d’étude interdisciplinaire au cœur des enjeux sociaux présents". Idées économiques et sociales, N° 190(4), p. 6-19.
→ Cadre théorique pour comprendre la construction médiatique et politique du conflit.
Robinet, F. (2013). "La fabrique médiatique des événements internationaux : Afrique, un continent en marge (1994-2008) ?". Le Temps des médias, N° 20(1), p. 152-167.
→ Approche critique de la place de l’Afrique dans les médias internationaux.
Kaciaf, N. (2016). "Silences et récits. Les médias français à l’épreuve des conflits africains (1994-2015)". Afrique contemporaine, N° 259(3), p. 198-200.
→ Facteurs expliquant la couverture sélective des conflits africains dans la presse française.
Rusamira, Étienne. (2003). La dynamique des conflits ethniques au Nord-Kivu : une réflexion prospective. Afrique contemporaine, (207), 147-163.→ Analyse des tensions ethniques et de leur rôle dans la perpétuation des violences.
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